Entre l'Angleterre et la France, une différence de mentalité
Le grand civisme des Anglais
C’est peut-être très cliché d’affirmer cela mais pour moi, il n’y a aucun doute, les Anglais respectent généralement plus la loi et la vie en communauté que nous autres Français.
Latinité vs "anglosaxonnisme"
Quelques exemples : traverser hors du passage-piéton en Angleterre est très mal vu et les conducteurs vous le feront comprendre. La fraude dans les transports est beaucoup plus rare aussi. Peu nombreux sont ceux qui ne paient pas leur billet. Alors que de nombreuses règles et leur utilité sont remises en cause en France, les Anglais les respectent gentiment et scrupuleusement sans se poser de questions.
Cette discipline qu’ont les Anglais apportent de nombreux avantages.
Tout d’abord, parce que les gens sont disciplinés, les gens se font confiance et les règles en société sont généralement moins coercitives que les règles en France. Contrairement à ce que l’on peut penser, les pays nordiques et anglo-saxons sont plus laxistes. L’État compte davantage sur le civisme de ses citoyens que sur la loi pour organiser la vie en société. Dans les pays latins, les règles imposées aux citoyens sont généralement plus strictes pour anticiper les désobéissances éventuelles. Dans les pays anglo-saxons, il existe une sorte de confiance mutuelle. Les citoyens ont confiance dans leurs législateurs ainsi que dans les lois établies et ne les remettent pas en cause. Les législateurs ont également confiance en leurs citoyens si bien que les règles choisies sont souples.
Dans un monde discipliné, la confiance règne
Cette confiance, j’ai pu la voir et la vivre à travers des faits du quotidien.
La confiance au quotidien
En Angleterre, les gens se font assez confiance pour partager la même boîte pour leur courrier. Dans l’immeuble où j’habitais, je ne disposais pas d’une boîte aux lettres privée mais d’une boîte aux lettres commune à tout mon immeuble. Plus précisément, il s’agissait d’un bac ouvert à la disposition de tous, où chacun devait parcourir toutes les lettres présentes pour voir s’il disposait d’une lettre à son nom. Pas terrible pour la vie privée si l’on a des correspondances que l’on veut garder secrètes et risqué si l’on ne s’entend pas avec l’un de ses voisins qui pourrait s’il le voulait, nous prendre notre courrier… Lorsque j’ai fait part de mes réserves sur ce “concept” à ma coloc anglaise, celle-ci m’a répondu, comme si c’était évident : “ No, they cannot steal your mail because it is illegal” (traduction : Non, ils ne peuvent pas te voler ton courrier, parce que c’est illégal ! »). Ah oui…
Cette façon de faire et cette réaction en disent long sur le civisme des Anglais. Le Royaume-Uni possède encore un peu de cette innocence qui rend la vie et le monde plus doux. Les Anglais se font confiance et je trouve cela assez génial (même si je préfère quand même avoir une boîte aux lettres individuelle !).
Dans mon immeuble, il y avait aussi sur chaque porte, une fente rectangulaire en laiton à travers laquelle quiconque pouvait glisser quelque chose, un vestige sans doute des anciennes boîtes aux lettres. Quiconque l’ouvrait avait une vue très nette sur l’entrée et le couloir de notre appartement mais cela ne semblait déranger personne non plus. Encore une fois, les Anglais ne semblent pas craindre une éventuelle violation de leur intimité, sans doute parce qu’ils sont confiants que personne ne viendra jamais les espionner…
Autre exemple qui en dit long sur l’ambiance de confiance en Angleterre, est la façon dont les gens peuvent voter.
Alors que je m’apprêtais à voter aux élections municipales dans l’un bureaux de vote de mon “borough” à Londres, je me suis rendu compte que je n’avais pas ma convocation sur moi. Lorsque j’ai demandé si leur montrer ma carte d’identité pouvait suffire, ils ont refusé de la regarder et m’ont expliqué en souriant que signer devant mon nom sur la liste suffisait.
J’ai été assez surprise de la confiance témoignée. Je suis assez sûre que cela ne serait jamais arrivé en France. On pourrait dire que la “présomption d’honnêteté” prime en Angleterre mais l’on pourrait aussi parler de négligence contre la fraude si l’on pense davantage aux risques que cela peut induire.
Au travail, j’ai trouvé aussi que les employeurs accordaient plus de confiance à leurs employés. Là-bas, je n’ai jamais eu besoin de présenter d’arrêt maladie au travail lorsque je me suis arrêtée quelques jours. Après les nombreuses mesures d’austérité qu’a subi la NHS (le système de santé anglais), peu de gens en Angleterre ont le réflexe de se rendre chez le docteur lorsqu’ils ont un rhume ou un autre type de maladie passagère (et lorsque vous y allez, les médecins limitent généralement leurs prescriptions…). On ne choisit pas non plus son médecin traitant : on va à celui présent dans le centre de santé de notre territoire. Le plus souvent, les Anglais soignent leurs petits rhumes en s’achetant des médicaments, ne nécessitant pas d’ordonnance, chez Boots ou Tesco. Résultat, lorsque l’on ne va pas travailler quelques jours parce que l’on est malade, le patron n’a pas d’autre choix que de croire en la bonne foi de son employé et ne lui demande aucune attestation de son médecin. Comme dans les exemples plus haut, la confiance est de mise.
L’Anglais considère (un peu plus qu’en France) l’autre comme un adulte honnête et responsable et je trouve que cette attitude fait horriblement défaut en France, peut-être parce que malheureusement, les gens ne s’y comportent pas toujours comme des adultes responsables justement…
La politesse des Anglais rend la vie plus simple, paisible et… créative !
Parce que chacun respecte les règles nécessaires à une vie agréable en société, j’ai trouvé la vie quotidienne en Angleterre, plus paisible, plus décontractée et plus simple. Les Anglais sont plus polis et plus respectueux de l’espace et des besoins des autres. Ils vous épargnent leurs sautes d’humeur et états d’âme. J’ai souvent entendu que la gentillesse des Anglais cachait une certaine hypocrisie. Il est certain que les Anglais évitent généralement de vous dire tout le mal qu’ils peuvent penser de vous. Mais personnellement, je trouve que cette politesse est sans conteste une forme d’altruisme. Les Britanniques font attention à ne pas déranger ou heurter les autres. Certes, ils peuvent être hypocrites, ce qui empêche parfois le débat et de sincères confrontations, mais je suis d’avis que leur retenue légendaire est agréable au quotidien.
Au travail, les ragots et les histoires d’enjeux de pouvoir que les Anglais appellent « politics » existent également. Mais les relations interpersonnelles sont plus réservées. Les échanges sont moins familiers que ceux que l’on peut souvent trouver dans les entreprises françaises. L’ambiance y est ainsi peut-être parfois moins chaleureuse, parfois peut-être même un peu ennuyeuse mais en même temps, comme je le disais plus haut, souvent plus paisible. Les Anglais évitent souvent de donner leur avis s’il est trop négatif, souhaitant montrer qu’ils ont l’humilité et le recul pour se remettre en question avant de remettre en question l’autre.
Cette fameuse réserve des Anglais change vraiment la donne au quotidien. Depuis mon retour en France, je suis assez choquée par l’agressivité et le dédain avec lesquels certains collègues s’expriment entre eux. Je dirais que les Anglais se montrent généralement plus pro et plus matures. Les sanctions contre le harcèlement ou les discriminations au travail sont aussi connues de tous. Elles aident peut-être à dissuader les personnes les moins bien intentionnées.
Dans ce climat plus doux, jamais je n’ai ressenti ce sentiment d’insécurité que je ressens parfois en France. Parce qu’il y a moins d’incivilités, parce que le les gens respectent mieux les besoins et la liberté de l’autre, parce que les gens taisent davantage leur jugement, je ne me suis jamais sentie aussi détendue, libre et paradoxalement, jamais autant chez moi qu’à Londres.
Ce comportement civique et altruiste des Britanniques permet, selon moi, une vie en communauté non seulement plus harmonieuse mais aussi plus créative et dynamique. Parce que tout le monde joue le jeu, les fêtes et autres évènements s’organisent de façon plus fluide, plus « smoothly » comme on dit en anglais. Grâce à cette discipline collective, plus de choses y sont possibles et je crois clairement que c’est ce qui me manque le plus depuis que j’ai quitté l’Angleterre. Ce sentiment de liberté parce que tout semble possible et parce que l’on peut être soi dans ce monde des possibles.
Alors que je vivais encore en Angleterre, j’étais tombée sur un article intéressant à ce sujet. L’auteur disait exactement ce que j’essaie ici d’expliquer. Il estimait que ce qui faisait de Londres une ville globale, que ce qui rendait les choses possibles, c’était la sûreté de la ville et le respect de ses règles par ses habitants. Selon lui, l’énergie et l’ambition ne peuvent naître qu’à partir de ces fondations : « what keeps London a global capital is that it is fairly safe and law abidng and you can get things done. The energy and ambition arise from these foundations ».
Je suis assez d’accord avec cette analyse et j’ajouterais que l’afflux de peuples venant du monde entier vers Londres accroissait ce dynamisme. La combinaison d’une mixité des profils et d’un modèle anglais tel que décrit ci-dessus dans lequel chacun venait volontiers se mouler, rendait Londres absolument magique ! Londres a réalisé nombreux de mes rêves. Elle m’a donné confiance et apporté beaucoup de bonheurs.
Le Royaume-Uni a produit de prestigieux écrivains, musiciens, chanteurs et scientifiques connus à travers le monde et pour beaucoup, à travers les siècles. Et je pense que cela n’est pas anodin. Le pays crée les conditions favorables à ce que les prodiges et talents s’y révèlent. J’ai eu beaucoup de plaisir à évoluer autour des références culturelles de ses génies et de ses artistes, ces références qui les ont inspirées ou qu’ils ont eux-mêmes créées. Vivre à Londres m’a permis de m’immerger dans un univers et une atmosphère qui m’ont toujours faits rêver. Je suis heureuse d’avoir pu me rapprocher des origines et de l’essence des chefs d’œuvres anglais que je lis ou écoute depuis toujours. Vivre en Angleterre m’a permis de satisfaire ma curiosité et de nourrir nombreuses de mes passions.
Polis mais trop policés ?
Comme je le disais plus haut, les Anglais respectent souvent les règles, persuadés de leur bien fondé, sans trop se poser de questions. Je pense qu’ils ont souvent raison mais qu’ils pourraient parfois avoir tort. Je pense qu’il est important de parfois questionner le statut quo ou de nouvelles mesures règlementaires qui, bien qu’en apparence bénéfiques, peuvent ne pas toujours l’être. Quand je suis revenue en France, j’étais amusée de constater à quel point les Français étaient toujours aussi contestataires et râleurs. Mais en creusant, je réalisais que certaines de leurs revendications qui me semblaient parfois inutiles voire risibles au premier abord, étaient en fait parfaitement légitimes si l’on plaçait la mesure contestée dans un autre contexte ou sous un autre point de vue. Je pense qu’il est essentiel de questionner les lois et les législateurs pour éviter les abus et les erreurs et qu’il est même dangereux de ne pas le faire.
Alors qu’il s’agit du sport favori des Français, refaire le monde, vous l’aurez compris, n’est pas un hobby anglais et je crois que cela a pu me manquer en Angleterre. Je dirais qu’en France, il y a plus de passion dans les échanges qu’en Angleterre où les gens restent discrets sur leurs opinions. J’aime la curiosité française, le regard que les Français portent sur le monde. Je trouve que les Français ont un point de vue beaucoup plus global que les Anglais qui ont davantage tendance à s’intéresser à leur île qu’au monde.
J’ai longtemps trouvé très prétentieux les Français qui parlaient d’ « exception culturelle française » sous-entendant, selon les théories, une supériorité de la culture française. Je ne suis toujours pas d’accord avec cette affirmation mais pour être honnête, je comprends un peu mieux maintenant d’où elle vient. De tous les pays dans lesquels j’ai vécu, je n’ai rencontré aucun peuple qui semblait en savoir autant sur le monde et les autres peuples que les Français. Les Français ont une réelle culture générale, qu’ils aiment utiliser pour étayer leurs thèses et animer leurs débats. Il existe une vraie passion pour les idées qui, je trouve, manque parfois en Angleterre.
De façon générale, je trouve aussi les Français plus bavards. Quand je revenais en France pour les vacances, j’étais toujours surprise de voir à quel point les gens se racontent leur vie au téléphone dans la rue, dans le métro ou au supermarché… : « il m’a dit ça. Je lui ai répondu ça ». Je trouve que c’est beaucoup moins fréquent en Angleterre où l’on privilégie plutôt les messages écrits. Je pense que parler autant de sa vie et de ses ressentis, est quelque chose de très latin également. Encore une fois, je ne sors pas des clichés, mais il y a des chances, oui, que les rapports soient peut-être, disons, plus « passionnés » en France.
Cela dit, les Anglais ont beau être calmes et polis, attention, il ne faut pas se méprendre, les Anglais ont un grand sens de la fête ! Les pintes aidant peut-être (désolée encore pour les clichés), c’est incontestable, ils savent s’amuser !
Le grand sens de la fête des britanniques
Pendant mon séjour en Angleterre, j’ai pu constater l’amour des Anglais pour les « parties » qui, j’ai trouvé, se déroulent toujours dans une ambiance bon-enfant.
Le pub, cette grande institution anglaise
Au Royaume-Uni, beaucoup se rassemblent quasi-quotidiennement au pub, cette fameuse institution anglaise. Que ce soit avec les collègues après le travail pendant la semaine, ou le week-end en famille ou entre amis, les Anglais aiment se réunir autour d’un verre dans un pub ou ses abords. Les pubs en Angleterre portent des noms assez improbables comme « Queen’s Head », « Churchill Arms », ou encore « Fox and hounds ». Leurs enseignes sont souvent de belles plaques colorées et richement illustrées. Les Anglais appellent le pub qu’ils fréquentent près de chez eux, leur « local ».
Pendant ma vie à Londres, j’étais tous les jours émerveillée par le nombre de personnes dehors, un verre à la main, devant les pubs lorsque je sortais du travail. Certaines salles de pub ressemblent à de véritables foyers privés (comme ci-après) où cheminée, tables basses et canapés font que l’on se croit vite dans son salon. Le mot « pub » venant de « public house » prend ici tout son sens selon moi : on s’y réunit comme à la maison mais en public. Alors qu’il y a des pubs très cozy, il y en a aussi des chargés d’histoire absolument magnifiques. Des quizz et autres jeux sont souvent aussi organisés dans les pubs. Ils se jouent en famille ou entre amis. Le dimanche, il est courant que les familles se réunissent autour d’un « Sunday Roast », un plat composé de viandes, de légumes et de « sauce gravy », idéal pour les longues journées d’hiver.
Au Royaume-Uni, la tournée est également de rigueur. Alors qu’en France, les jeunes ont tendance à payer chacun leur verre, en Angleterre, chacun paie sa tournée.
La grande célébration de Noël
Noël est sans aucun doute leur plus grande fête et la plus belle selon moi. Plusieurs semaines avant le jour J, les centres-villes se parent de leurs plus belles illuminations, les musiques de Noël résonnent partout, même au travail (c’est mon expérience) et les entreprises organisent leur « Christmas Party », un incontournable pour chaque société. Entre amis, il n’est pas rare non plus d’organiser des « Christmas dinners ». Celui-ci est garni exactement des mêmes plats que le repas que l’on sert en famille à Noël. Ainsi, Noël est en quelque sorte fêté plusieurs fois avant le jour J afin de faire durer le plaisir. Sur Hyde Park à Londres, on a aussi la magnifique foire de Noël « Winter Wonderland » qui combine stands et attractions.
D’autres fêtes typiquement britanniques
Le « bonfire night » est une autre belle tradition anglaise et l’une de mes fêtes préférées, sans doute ma préférée après Noël. La nuit du 5 au 6 novembre et la semaine la précédent, de nombreux feux d’artifice sont organisés partout dans le pays.
Cette coutume remonte au XVIIème siècle, lorsque Guy Fawkes a tenté en vain de faire exploser le Parlement lors de ce que l’on appelle aujourd’hui « la Conspiration des Poudres ». Son échec est désormais célébré chaque année dans tout le pays. Il y a des fêtes organisées un peu partout, dans les quartiers et les villages. L’ambiance au cœur de l’automne et son « crispy air » est particulière et vraiment sympa.
L’autre grand rendez-vous de nombreux Anglais et Londoniens, est le Royal Ascott, la course annuelle de chevaux que la Reine d’Angleterre ne rate jamais près de Windsor. Lorsque je m’y suis rendue avec le travail, j’ai cru d’abord à une réunion très select en voyant toutes ces femmes en robe de cérémonie portant un chapeau raffiné. J’ai vite compris qu’en fait, il s’agissait principalement d’une fête populaire remplie de citoyens lambdas venus s’amuser en se pliant aux us et coutumes de la Cour de leur Majesté. J’ai adoré l’ambiance hyper bon-enfant où disons, chacun s’amusait à faire semblant, sans aucune prétention, d’appartenir à la noblesse.
Pendant mon séjour là-bas, j’ai participé à plusieurs célébrations autour de la Couronne, comme le mariage du Prince William, ou le Jubilée de la Reine. J’ai assisté à une véritable communion des Anglais autour de ces évènements et j’en garde un souvenir incroyable. On a cette impression d’appartenir à une même et immense famille. Généralement, je trouve aussi les Anglais moins guindés. Il n’y a aucun lieu où je suis allée, même dans des restaurants chics, où je ne me suis pas sentie à ma place.
Les magasins comme M&S ou Waitrose vendent aussi de nombreux produits comme des boîtes à biscuits ou des mugs collector pour célébrer ces grands évènements autour de la famille royale (mariages, naissances, baptêmes…).
Comme on le sait, les Anglais sont également amateurs de paris et les occasions pour se réunir autour de courses, comme les dog’s race, des courses où l’on parie sur des chiens, sont fréquentes.
L’une des choses que j’apprécie finalement le plus chez les Anglais, c’est leur manière de mélanger tradition et modernité. Ce sont les premiers à s’adapter aux dernières tendances, à investir les réseaux sociaux mais ils n’abandonnent pas pour autant leurs belles traditions. Un Anglais pourra vous consacrer une story sur Instagram pour votre anniversaire mais il n’oubliera pas non plus de vous écrire une carte.
Pour toutes les occasions, anniversaires, Noël, déménagement, réussite à un examen…, les Anglais aiment s’offrir des cartes, si bien qu’il s’agit d’un immense business là-bas. Les magasins comme WH Smith ont un large rayon consacré aux cartes, qui sont toutes plus belles les unes que les autres et d’autres enseignes comme Cards Galore y consacrent entièrement leurs boutiques. Les regarder et en sélectionner soigneusement pour ma famille et mes amis était devenu l’un de mes hobbys favoris. J’aime beaucoup le fait que les Anglais ponctuent leurs quotidiens avec ce genre de petites attentions.
Sinon, j’ai trouvé les Anglais moins superstitieux que leurs voisins. Il est fréquent de fêter son anniversaire avant la date et il n’est pas rare non plus d’enterrer ses morts plus de 3 mois après le décès.
Pour en savoir plus sur les différences entre la France et l’Angleterre, découvrez l’article suivant et/ou consultez le dossier d’articles que j’ai préparé.